Marionnettes, ombres et casting compact : le "Magicien d'Oz" inventif de CRT est moins de spectacle, plus de vaudeville (critique)

Théâtre du répertoire Cortland à Preble Michelle Gabel | [email protected] Michelle Gabel | mgabel@syracuse

Ceux qui empruntent la I-81 bordée de jaune pour voir « Le Magicien d’Oz » au Cortland Repertory Theatre trouveront un récit serré, compact et étonnamment unique du conte familier dans une production pas comme les autres. C'est exactement le contraire de ce que fait Disney avec ses comédies musicales de contes de fées, un spectacle à part entière avec de vastes acteurs et un brio explosif. Le spectacle CRT ressemble plus à un « magicien des chances », son esthétique de bric-à-brac d’objets trouvés réutilisés en accessoires, costumes et éléments de scénographie curieusement intrigants.

Co-dirigée et chorégraphiée par Matthew Couvillon et Joseph J. Simeone, la comédie musicale de deux heures utilise des marionnettes et des jeux d'ombres, une pièce maîtresse de caravane tournante et un petit casting de neuf acteurs qui jouent de tout, des Munchkins aux singes volants, des Oziens aux Winkies. De même, le directeur musical Nicolás Guerrero dirige un pit minimaliste de quatre membres, une approche qui évoque néanmoins le paysage sonore d'Oz de manière pleinement et satisfaisante. En bref, ce « Magicien d'Oz » a l'ambiance décalée du Pee-Wee's Playhouse réalisé à la manière d'un vaudeville avec des références Art Nouveau.

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